Alors comme ça vous n'avez rien à cacher ?

Devenez votre propre big brother

Le 11 février était la journée de riposte internationale contre la surveillance de masse, comme toujours avec ce genre de mouvement sur l'espionnage de la vie privée, il y a quelqu'un pour dire : "Je m'en tape, je n'ai rien à cacher !" Et bien ça a donné des idées à certains puisqu'un jeu web en HTML5 sur le sujet essaie de se faire financer par la communauté. Son nom ? Nothing to Hide.

Une démo est déjà disponible sur navigateur, l'histoire vous met dans la peau d'une jeune fille à qui le papa surmédiatisé demande de sourire sur les réseaux sociaux, face à l'horreur (et l'impossibilité) de la tâche vous fuguez.

C'est un jeu de réflexion basé sur quelque chose d'assez simple, seuls les gens qui ont quelque chose à cacher ont le besoin de rester dans l'ombre, donc toute personne n'étant pas en pleine lumière sera gentiment interpelée à coup de fléchettes tranquillisantes. Vous aurez à déplacer de petites balises pour toujours être vue tout en vous rapprochant de la sortie, vous allez faire en sorte de pouvoir être surveillée dans vos moindres mouvements et cela pour votre propre bien. Un principe déjà décliné un nombre incalculable de fois, mais qui touche à l'actualité en montrant ce qui pourrait arriver si la surveillance était poussée à l'extrême.

Leur projet est libre et ouvert, le code disponible de la démo est déjà accessible sur leur page de financement, le premier prix est de $10 et leur demande est de $40 000 avant le 12 mars pour continuer de développer la chose. Si ce n'est pas un grand titre qui fait rêver, on peut quand même leur reconnaitre que traiter d'un sujet de société, sortir une démo (et pas que 3 minutes de jeu), plus son code en libre et offrir 10% des gains à des organisations défendant les utilisateurs, ça n'est pas monnaie courante et certains gros studios feraient bien de s'en inspirer. Pour en savoir plus, ça se passe dans le lien à la suite.



Lien: Nothing to Hide
Source: Le Comptoir du Hardware

News by Luca Rocchi and Marc Büchel - German Translation by Paul Görnhardt - Italian Translation by Francesco Daghini


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